Les modèles sont mis en altitude grâce à l'énergie provenant du déroulement d'un écheveau de 10 à 30 grammes de caoutchouc. Une fois le déroulement terminé, ils planent.
La performance de l'appareil dépend du choix de la combinaison caoutchouc/hélice et modèle. L'aéromodéliste torsade le caoutchouc jusqu'à la limite de rupture en y appliquant entre 300 et 600 tours.
Il lance ensuite son appareil à la main en choisissant le moment le plus propice aux ascendances. Les modèles les plus performants peuvent atteindre des altitudes d'une centaine de mètres avec 30 grammes de caoutchouc.
Les temps de vols sont chronométrés du lancer jusqu'au retour au sol. Le principe des compétitions est le même que pour le planeur de vol libre, avec une masse maximum de caoutchouc autorisée en fonction des catégories.
Les motomodèles sont mis en altitude grâce à un moteur thermique dont le temps de fonctionnement est limité à 5 secondes.
L'aéromodéliste doit maîtriser parfaitement le lancer du modèle pour que la trajectoire soit verticale.
Le moteur, d'une cylindrée maximum de 2,5 cm3, exige un réglage précis afin de ne pas dépasser les 5 secondes autorisées. La masse minimum du modèle est de 300 gr/cm3.
Les modèles les plus performants peuvent atteindre des altitudes de 100 à 150 mètres avec seulement 5 secondes de temps moteur. L'appareil doit avoir également des qualités de plané pour réaliser le temps de vol maximum (3 minutes).
L'aéromodéliste essaye de choisir la période aérologique la plus favorable pour lancer son appareil. Les temps de vols sont chronométrés du lancer jusqu'au retour au sol. Le principe des compétitions est le même que pour les autres catégories de vol libre extérieur.