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Championnat de France F3Q 2024 - Club Modélisme Béglais, Cabanac de Villagrains - 33

Le 42ème championnat de France de F3Q a eu lieu cette année en Gironde (33), sur le terrain du Club Modélisme Béglais.

Plusieurs pilotes F3Q font partie du club et ont pour habitude d’organiser un concours de sélection F3Q annuel.
Au vue du potentiel du terrain et après plusieurs discussions entre les membres du club et le groupe de travail F3Q national, les voyants étaient au vert pour l’organisation du championnat 2024 !

Il faut tout de même savoir que le club de Cabanac est petit par son nombre d'adhérents et ne possède que peu d'expérience dans l’organisation d’évènement de cette envergure.
Même pas peur qu’ils ont dit !
Toute l'équipe s'est dépassée durant des mois et des mois, bravant la pluie et le froid hivernal afin de nous recevoir dans les meilleures conditions : création d’un WC, d’une douche chaude, de multiples points d'eau et bien d’autres choses uniquement pour notre confort !
Nous ne dirons jamais assez merci pour tout ce travail fourni.

De plus, le club s’est rapproché de la mairie qui a prêté barnums et groupe électrogène, et également avec la base ULM située en face avec qui l’entraide était de mise.

Podium

1er Julien Olé (AMCM65) 2ème Olivier Chenoz (AMCM65) 3ème Julien Gourdet (CAAFT)

Pour ce championnat, 44 pilotes étaient présents dont 2 féminines, 1 junior et 1 pilote from Belgique, ainsi que 4 pilotes remorqueurs et 9 juges officiels !

Les derniers préparatifs !
Tout le monde avait hâte de se retrouver sur cette magnifique plateforme, beaucoup sont arrivés la veille afin de ne rien louper de l’évènement.

Les membres du club finissent les derniers détails pour que tout soit parfait !

Certains pilotes ont eu encore besoin de régler leurs planeurs, quelques remorquages ont pu avoir lieu le mercredi afin que tout le monde soit prêt pour la compétition.

Le mercredi a également permis d’installer le matériel nécessaire : bases pour l’épreuve de vitesse et la cible pour l’épreuve de durée. Egalement, la zone de sécurité a pu être déterminée et matérialisée !

Le chef de piste (gauche) - Briefing des pilotes (droite)

Place à la « compet »…
Début des hostilités par la durée de la manche 1 où les conditions météo n’étaient pas évidentes, la majorité s’en sort plutôt bien mais certains pilotes y laissent déjà des plumes…

Pierre Dormoy nous propose une démonstration de jet toujours aussi impressionnante le soir suivi d’un apéritif offert par le club avec le délicieux punch à « Jéjé »…

Démarrage aux aurores le vendredi matin dès 8h15 par la vitesse de la manche 1 avec des vols déjà en dessous de 30s réalisés par Julien Gourdet en 29.2s et Olivier Chenoz en 29.6s.
Ce championnat est bel et bien lancé !
La durée de la manche 2 se passe bien en général avec de grosses pompes mais aussi de belles dégueulantes à déclarer…

C'est vraiment tôt 8h15… (gauche) - Le parc planeur (droite)

Pause repas bien mérité d'une heure avant la reprise, le club a prévu un traiteur pour tous les repas du championnat.

Les premiers pilotes commencent à tracer leur chemin avec des temps canons comme le 27.3s d’Olivier qui sera la meilleure vitesse du championnat, suivi de très près par Julien Olé en 27,4s, Julien Gourdet en 28,3s et Romain Venat en 29,0s.
Sans oublier Franck Laguillon et Fabrice Jaume qui signent respectivement un magnifique 28,9s !
La bataille fait rage tel un combat de boxe, les pilotes se rendent coup pour coup et le spectacle est … spectaculaire !

Après cette journée bien chargée, un vol de polyclub en nombre a permis de bien décompresser.

Rebelote le samedi, démarrage à 8h15 pour finir la durée de la manche 3, enchaînée par la vitesse de la manche 4. Le classement commence à se dessiner avec Julien Olé et Olivier Chenoz en bataille pour la 1ère place, Julien Gourdet, Jérôme Borde et Romain Venat pour la 3ème place, avec Sébastien Ruide et Franck Laguillon en embuscade !

2 crashs majeurs sont malheureusement à déclarer, Jean-Luc Orain a perché son planeur en haut d’un chêne (ça rappelle un poème tout ça) mais sans dégâts grâce à nos grimpeurs d’exception !

L'avancé de ce championnat se passe à merveille grâce à l'effort collectif de tous, de l'accrochage des planeurs à la rotation des remorqueurs à l'organisation des juges pour le chronométrage et être sous les bases, c’est fluide et très agréable.

MAAAARCC en roue libre en durée ! (gauche) - La pesée, bien entouré mon Jéjé (droite)

Les durées sont tout aussi spectaculaires, avec des rattrapages à basse voir très basse altitude par Romain et Olivier, ou encore Julien Olé qui enroule au milieu d’une flotte de cigognes. Cocasse mais incroyable !

Le dernier soir, soirée de gala sur le terrain, un super moment autour d’une succulente paëlla. L’ambiance est comme d’habitude au rendez-vous, les guitares sont de sorties et les chants traditionnels se font entendre, n’est-ce pas Sacha ??

Les guitaristes en plein action…

Jordan heureux d'avoir eu du rab

La dernière journée (dimanche donc, suivez un peu !) est perturbée par une pluie fine qui vient interrompre à plusieurs reprises la dernière vitesse du championnat. A travers les gouttes, Julien Olé monte sur la plus haute marche du podium suivi par Olivier avec un écart de … 2 points sur 8000. Quel combat, jamais cela n’a été aussi serré sur le classement final, Julien Gourdet complète le podium.

C’est bien beau tout ça, mais il y a eu 4 pilotes qui ont beaucoup plus volé que les autres, et avec une régularité à toute épreuve en respectant au mieux les demandes des pilotes planeurs. Ce sont les pilotes remorqueurs qui ont effectué plus de 450 remorquages durant la compétition. Joël Vitrac, Philippe Ruide, Alain Lloubères et Thierry Coronas, messieurs, bravo et merci !

Le mot de la fin,
Ce 42ème championnat de France est une vraie réussite, tant du côté organisateur avec un club répondant à la hauteur de l’évènement, que du côté sportif avec un niveau très élevé, le 23ème au classement compte 90% des points. Plutôt serré !

Un énorme merci et bravo à Laëticia Maille, directrice de compétition pour la 2ème année consécutive, qui a tenu de main de maître ce championnat !
Merci, merci et merci à Jean Borde, que nous sommes venus embêter dans sa paisible retraite au cœur des Landes et qui a tenu le rôle de chef de piste comme personne.

Et que dire des chronométreuses, juges en bases et informaticiennes, Lucy Gras, Ingrid Albert, Léna Albert, Joëllie Borde, Betty Ruide, Rose-Marie Chenoz et Françoise Giarraputo qui ont été les premières au contact de la chaleur et de la pluie, uniquement pour nous chronométrer de façon remarquable…
MERCI mesdames !

Egalement merci à Aimé Gilbert et Michèle Venec, représentants du jury et de la FFAM pour leur présence ainsi qu’à Jacques Veyrine et François Venec, représentants de la LAM.

Et enfin un énorme merci au président Franck Laguillon et son épouse Valérie, Joël Vitrac et à toute l’équipe du club de Cabanac sans qui tout cela n’aurait pas été possible.

Merci à toutes et à tous, vive le F3Q et à l’année prochaine !!!

Olivier Chenoz
Responsable GT F3Q

Annexe

Présentation :
La discipline F3Q comporte deux épreuves, la durée et la vitesse formant une manche. Deux manches doivent être réalisées au minimum pour valider un championnat de France ou un concours. Toutes les mises en altitude sont effectuées par le pilote remorqueur avec son avion dit« remorqueur ». L’altimètre embarqué coupe le moteur à 200m d’altitude et le planeur n’a pas d’autre choix que de larguer le câble.

  • L’épreuve de durée consiste à tenir 8 minutes en l’air et atterrir dans une cible rectangulaire de 40x20m. Le chrono s’arrête lorsque le planeur est complètement immobilisé au sol. Le frein de roue est très utilisé afin d’arrêter le planeur à 8 minutes et 0 seconde, le « 8 tout pile » rapportant 1000 points. Avant le décollage, le pilote planeur choisit sa zone de largage, ayant repéré au préalable un endroit favorable avec de possibles courants ascendants.
  • Pour la vitesse, le planeur doit voler le plus rapidement possible sur une distance d’un kilomètre entre 2 bases espacées de 250m, soit 2 aller-retour. Après un largage à 200m proche de la base A (où se trouvent le pilote et son coach), le pilote fait accélérer son planeur, le chrono est lancé dès qu’il franchit la base A! Il faut réussir à gérer son altitude sinon il va en manquer pour la fin (…). Le coach y veille et aide aussi à anticiper les virages,notamment à la base B située à 250m, il s’agit d’incliner le planeur avant le signal sonore pour ne pas perdre du temps derrière les bases. Pas de tout repos ! Le meilleur chrono rapporte 1000 points.

La durée et la vitesse forment une manche avec 2000 points maximum.
Dernière chose et pas des moindres, le planeur doit avoir le même poids entre la durée et la vitesse pour une même manche.
Pour l'ensemble des pilotes, des pesées aléatoires se sont déroulées durant les épreuves de durée et vitesse.

Les planeurs :
Pour participer au championnat de France, les planeurs répondent à un règlement : envergure minimale de 3,50m pour un poids maximal de 5kg. Un maitre-couple doit être également respecté (hauteur et largeur), ce qui donne des fuseaux ventrus, avec une hauteur de roue d’un centimètre minimum. A savoir qu’initialement, les planeurs F3Q (anciennement F3I) doivent ressembler aux vrais ! Aucunes aides électroniques (variomètre…) mis à part le récepteur (ouf) n’est autorisé. Le pilote est livré à lui-même. Evidemment, les planeurs doivent être équipés d’un crochet de remorquage.

Pour découvrir la discipline sur les concours, un simple crochet de remorquage suffira pour pouvoir participer, aucune obligation d’avoir un planeur répondant au règlement !

Cette année, les planeurs sont divers et variés, passant par des constructions « perso » type JCH, Odyssé, Varianne, EVO, Rac, Beethov, Nirvana, BeepBeep… et certaines ailes de constructeurs type Argema et Vz Max.


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