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[Portrait de] Andreas Fricke

Chaque semaine, la Fédération Française d’Aéromodélisme met en lumière un aéromodéliste. Passion, engagement, transmission, bénévolat font partie des valeurs associatives traditionnelles. S’y ajoutent, en aéromodélisme, la patience, la rigueur créative, la soif de liberté, voire l’ouverture potentielle vers de futures vocations.

Cette semaine, focus sur Andreas Fricke, organisateur du championnat du monde 2021 de planeur vol de pente radiocommandé F3F.

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Né en Allemagne, où il passera les 30 premières années de sa vie, Andreas Fricke, 56 ans, baigne dans l’aéromodélisme depuis son plus jeune âge. C’est aux côtés de sa famille, qu’Andreas découvre la pratique à 6 ans. Il commence alors à apprivoiser les aéromodèles de son papa, modéliste passionné, et à s’intéresser à la construction.

C’est donc sans surprise que, quelques décennies plus tard, Andreas se tourne vers un poste d’ingénieur en aéronautique, au sein de la multinationale aéronautique Airbus, tout d’abord en Allemagne, puis en France, où il déménage à 28 ans pour le projet « Beluga ». S’il a passé quelques années à naviguer entre la France et Hambourg, où se trouvait son bureau d’étude, il a finalement décidé de poser ses valises au sein de l’Hexagone, amoureux de la qualité de vie.

Installé aujourd’hui à Toulouse, Andreas travaille toujours pour le groupe Airbus, au sein des chaînes d’assemblage des avions neufs. C’est un véritable « Docteur House » des avions. Il intervient, avec son service, lorsque les mécaniciens ne trouvent pas les raisons de certains dysfonctionnements sur des appareils.

Opérer sur des A320 pour son travail, faire voler des planeurs pour son loisir… Il n’y a pas de réelle limite entre travail et passion pour Andreas. Et c’est sans la moindre hésitation qu’il affirme aujourd’hui que sa carrière aéronautique a pris racine dans sa passion première pour l’aéromodélisme.

Ce parcours de vie, c’est le parallèle idéal de l’aéromodéliste de passion, et la prolongation, avec une orientation professionnelle presque inéluctable.

Cette curiosité de comprendre comment les choses fonctionnent, ce sens du détail, il les nourrit tant à travers son métier, que par sa pratique aéromodéliste. Comme pour tout ce qu’il entreprend, ce passionné ne fait pas les choses à moitié, et pas seulement pour lui.
Au départ, Andreas n’était pas friand des compétitions, car il en avait une image trop peu conviviale. Mais peu après son arrivée en France, il participe par curiosité au championnat de France de maquettes planeur en 1999, et il est très agréablement surpris par la bonne humeur ambiante et la bienveillance entre les compétiteurs.
Depuis, notre aéromodéliste enchaîne les concours, d’abord en tant que compétiteur, puis en tant qu’organisateur, comme en 2007, avec l’organisation d’un championnat de France, ainsi qu’un concours international. A ce moment-là, il n’est encore que licencié de son club, celui d’Eole Muret (31).
Puis, en 2012, un tournant décisif aura lieu, pour Andreas, et pour la visibilité de la catégorie planeur vol de pente radiocommandé. En effet, ce sera le premier championnat du Monde organisé en F3F, en Allemagne. Andreas, chef de l’équipe tricolore, hissera ses pilotes sur le podium, avec une médaille de bronze par équipe. Il soulignera d’ailleurs que ce podium a été obtenu de justesse : son équipe termine à 1,65 points devant les américains, sur un total de 55000 points !

Ce championnat du monde a donné une véritable réputation à la France dans cette discipline. Mais, plus encore, elle a forgé la crédibilité d’Andreas Fricke, en tant que chef d’équipe et organisateur. Depuis cette compétition, c’est tous les 2 ans que se déroule le championnat du monde de planeur vol de pente radiocommandé F3F.
« Cette discipline », souligne-t-il, « a la chance d’avoir le vent en poupe, car elle est très simple en matériel : un simple planeur, pas de treuil, de carburant, etc... Mais également un prix raisonnable, et des modèles facilement transportables. En plus de cela, le F3F bénéficie d’un large tissu amical des pilotes, notamment à l’international. Allemagne (référence de la pratique), Slovaquie, Danemark, Venezuela, Taiwan, Etats-Unis, et bien d’autres nations se côtoient lors des nombreuses rencontres et compétitions internationales de la catégorie. Et même si certains secrets sur les modèles de chacun sont jalousement préservés, cela n’entame pas l’ambiance de ces compétitions ! C’est ce que j’aime  »
Et la compétition aéromodéliste, pour Andreas, c’est justement dans le « évoluer ensemble » qu’elle trouve sa raison d’être. C’est le partage et le recoupement des connaissances et des compétences individuelles, qui amène l’équipe à faire de belles performances. « On se bat en équipe ! On débriefe son vol, on décortique les erreurs, les points forts, qu’on intègre après dans sa propre activité. Il n’y a que peu de vols lors des compétitions, d’où l’importance d’en profiter pour une analyse rapide et poussée. Les compétitions sont un véritable creuset de partage et d’excellence », souligne notre fervent pratiquant.
Cette passion sans cesse alimentée par de nouveaux challenges, Andreas continue de la transmettre, car son moteur, c’est les autres. Aujourd’hui au poste de Vice-président du Club d’Eole Muret (31), il est à la tête de l’organisation du 5e championnat du monde de F3F, prévu pour octobre 2021 sur les pentes toulousaines. Si ce championnat était initialement prévu pour fin 2020, la crise sanitaire du Covid-19 a rebattu les cartes.
Cette aventure, hors de question pour l’aéromodéliste de l’abandonner. Malgré cette crise inattendue, il relève le défi avec son club, en accord avec la FAI (Fédération Aéronautique Internationale), et avec le soutien majeur de la FFAM. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu avec les autorités et collectivités locales, ce qui devrait permettre à l’organisation de ce championnat de se dérouler en toute fluidité, grâce à tous les soutiens nécessaires.
La préparation de cette compétition d’envergure, c’est un nouveau challenge pour Andreas. Il y infuse toute sa passion, et son désir de rassembler autour de la pratique ; convaincu, une fois de plus, que « le tout est plus grand que la somme des parties ».
Alors rendez-vous en octobre 2021 pour la suite des aventures …

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Relations Presse

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Phoebus Communication

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